lundi 9 mai 2011

En début de journée, nous étions tous fatigués après un réveil à 7h, malheureusement nous avons du rejoindre les cours à 8h. Sous la fatigue nous n'avons pas été très actif et le géologue s'est énervé à plusieurs reprises. Après avoir enduré les assaults du soleil, nous pûmes manger et nous reposer à côté de la rivière dans une ambiance calme et fraiche. S'en suivit 1h de bus qui nous ramena sur les lieux de la veille. Après 1h30 de cours, nous sommes définitivement près à partir pour 10h de bus.
A mercredi !
Ce matin, nous sommes allés sur trois affleurements différents:
-St Crépin
-Barrachin
-Prelles

L'objectif était de savoir à quel moment s'est ouvert l'océan Alpin.

A Prelles, nous sommes allés dans un tunnel ou nous avons vu des figures sédimentaires datant du Trias (fentes de dessication, et rides de plage) cela témoigne d'une présence d'eau à faible profondeur.

A Barrachin, nous avons découvert plusieurs types de strates, datant du Trias, et du Jurassique supérieur. Nous n'avons pas pu voir des strates datant des Jurassiques inférieur et moyen car le Briançonnais était alors émergé, à cause de l'ouverture d'un rift créant des blocs basculés

A St crépin, nous avons parlé de l' Hydrothermalisme du métagabbro. Nous avons pu comprendre que la formation des roches est due à une transformation des minéraux. Cela est la preuve que le Chenaillet est une écaille obdiute.

dimanche 8 mai 2011

Après une pause déjeuner bien méritée, les braves S2 ont affronté des côtes plus raides que jamais! Et les rares pauses que le guide nous accordait ne servaient qu'à enrichir un peu plus les connaissances déjà vastes que nous avions à propos des roches magmatiques, comme le basalte ou le gabbro... Aucune complainte ne se fit entendre, malgré les difficultés que l'on nous imposât. L'ascension se fit donc dans la joie et la bonne humeur, entre quelques boules de neige. L'arrivée au sommet nous récompensa de nos efforts: une magnifique vue s'imposa à nous et (optionellement) un tas gigantesque de basalte, mais surtout un vent rafraichissant. S'en suivit une descente bien méritée, où aucune blessure ne fut à déplorer. La silhouette du bus au loin nous encouragea d'autant plus à continuer notre chemin. Toute la classe se trouva alors réunie et le chauffeur nous conduisit jusqu'au centre. La tartiflette du dîner fut donc accueillie avec joie, après cette journée mouvementée.
Aujourd'hui, nous avons particulièrement souffert, car on nous a fait levé à 6h30. Après un petit déjeuner et la distribution des piques niques, nous sommes partit en bus et avons retrouvé notre guide au départ du sentier. Et pour la première fois depuis la naissance de l'humanité : notre légendaire Jules a eu froid ! Nous avons fait une première pause le long d'un cours d'eau, puis une deuxième un peu plus haut, parce que tout le monde en avait marre de marcher. Après une troisième pause pour goûter un peu, nous nous sommes posés au lac des Sarailles où nous avons déjeuner après un point travail. Les élèves se sont dispersés un peu partout sur les collines et nous avons repris notre marche au bout d'une heure, parce que les profs se sont fait attendre, pour changer !
Nous avons fait trois arrêts dans la montagne:
1: les péridotites résiduelles ou intactes ou serpentinites ou encore appauvries :
on observe qu'elles sont noires, compactes et brillantes par endroit avec des reflets verts. Elle présente des cristaux dorés en feuillets dans une pâte qui correspondent à des cristaux de pyroxène. Elles se forment à partir d'une péridotite source composée d'olivine, pyroxène et plagioclase après une fusion partielle à 10%, le plagioclase et le pyroxène forme du magma et deviennent soit du basalte ou du gabbro. Le reste est appelé péridotite résiduelle composée en majorité d'olivine et pyroxène et en minorité de plagioclase d'où le nom de péridotite intacte. Cependant l'olivine a été transformée par hydratation à haute température : c'est la serpentinisation.

2.Gabbro: roche magmatique plutonique issue de la cristallisation totale qui provient de la fusion partielle de la péridotite. Elle est claire, compacte, grenue avec des cristaux jointifs visibles à l'oeil nu: une majorité de cristaux clairs et une minaurité de cristaux sombres. On en déduit que les minéraux blancs sont les péridotites et les sombres les pyroxènes.

3.Basalte: il n'a pas de cristaux visibles à l'oeil nu, c'est une roche sombre, compacte et dense. Elle est issue d'un refroidissement brutal du magma (1200-1300°C) au contact de l'eau (4 a 5°C). Dans le cas du chenaillet, c'est une roche formée il y a 164 millions d'années au niveau d'une dorsale , c'est à dire pendant le début du jurassique supérieur. Elle est sous forme de coussin ou appelée pilo-lava.
Posté au lac des Sarailles, à 2200m de hauteur, nous avons observé la montagne qui se dressait devant nous, car nous savions que c'était une paléolithosphère océanique, c'est à dire que nous avons marché sur une lithosphère océanique, et avons fait un croquis. Nous avons divisé la montagne en 3 zones : la première constituée de végétaux, la deuxième de gros blocs de pierre clairs et la 3e constituée de bloc plus sombre au sommet et à la base.

samedi 7 mai 2011




Réveil à 7h30... petit déjeuner ensommeillé, première rencontre avec notre guide Ludo, notre Jamy de Briançon LOL! toute la matinée s'est déroulée dans la bonne humeur (les élèves perturbateurs n'étaient pas encore tout à fait éveillés). Pause déjeuner champêtre à la bonne franquette avec un repas onctueux de la part des cuisiniers.

Samedi après-midi,

Après un déjeuner sous un soleil de plomb, nous avons grimpé un terril de chardon pour arriver noirs, tels des mineurs, a l'arrivée. Suite à de nombreux zigzag (sans incidents vomitifs), la chasse aux cailloux a débuté. Par groupe de 3 ou 4, les geologues ont vaillament parcouru le terril à la recherche de pierres originales et sous l'oeil avisé de Ludovic. Pendant 1h30, les geologues ont suivi ces explications sur la modélisation du carbonnifère, au détriment de leurs postérieurs..
Vers 16h, ils ont pris le chemin du retour. Une fois dans le bus, fidèlement ils se sont lancé dans le laborieux appel dit "des chiffres": chacun son numero jusqu'à 35 à crier le plus fort possible. Une fois arrivés au refuge, mauvaise surprise: personne! Ainsi, ils sont partis dans la ville de Briançon pour un temps libre de 1heure. Cela les a changé des cailloux: visite de la cité fortifié mais principalement... du Macdo! De retour à leur joli bus rose, nouvel appel, quelques progrès de rapidité mais rien de bien impressionnant!
Une fois au refuge, les mineurs/geologues se sont tous precipités vers les douches, le baby foot mais surtout le diner!
A suivre...

Jour 1: matinée

Nous nous sommes réunis dans une salle de classe afin de rencontrer notre guide et de réviser les notions précédemment apprises en cours.
-Distribution des Géol'poch (pochette cartonnée contenant les documents nécessaires au travail pour le séjour).
-Rappels sur la structure interne du globe.
-Rappels sur l'ouverture océanique à la naissance d'une montagne.
-Rappels sur les différentes familles de roche:
*Roches sédimentaires
*Roches magmatiques
*Roches métamorphiques
-Les différentes ères terrestres.

Nous avons ensuite pris le départ en bus pour observer le site de Combarine depuis un champs situé en face afin d'observer le paysage. En effet, l'observation du relief et du paysage montre les relations géométriques entre les roches. Le géologue peut exploiter ces relations grâce au principe de superposition (de deux couches superposées, non renversées par la tectonique, la plus basse est la plus ancienne). Les roches contiennent des informations que les géologues peut décoder grâce au principe d'actualisme (les lois régissant les phénomènes géologiques actuels sont applicables au passé).
Ainsi nous avons déterminé que dans notre cas, le principe de superposition était vérifié pour Combarine. En effet, la partie inférieure date de l'ère primaire tandis que la couche supérieure date de l'ère secondaire.

Nous avons ensuite pris le bus pour aller directement sur le site de Combarine, pour une observation tactile des roches observées de loin le matin.

xD

Samedi apres midi

Notre démarche de l'après-midi fut de modéliser le paléoenvironnement du carbonifère (299-360 Ma). Dans ce but nous nous sommes rendus dans des terrils (dechet de mines de charbon) où nous avons ramassé 4 types de roches et un fossile par groupe.

-Le premier échantillon trouvé était une roche rugeuse et compacte constituée de petits grains de tailles homogenes. Ludovic, notre guide, nous appris que c'était du GRES.Le sédiment d'origine est le sable: on en a déduit que le sable etait du à l'érosion du relief, qu'il avait été transporté par les cours d'eau jusqu'à des bassins.

-La seconde roche était compact, rugeuse avec des grains de taille très hétérogènes.
C'était du CONGLOMERAT. Son sédiment d'origine est le gravier et de galets. Cela nous confirme les déductions précédentes.

-D'autre part, nous avons trouvé du CHARBON: il est noir, léger, brillant et très friable. Il se forme quand de la matière organique sous forme à l'abri de l'air. Ainsi, on en déduit la presence de vegetaux à l'époque carbonnifère.

-Nous avons ensuite trouvé une pierre noire, lisse et cassante par feuillet: le SCHYSTE. Le sédiment d'origine est la vase argileuse. On en déduit qu'il y avait des bassins peu profonds et marecageux.

-Le dernier échantillon à trouver était un fossile. Sur ces pierres, on pouvait observé des stries paralleles, empreinte d'une fougere arborescente. Cette arbre pousse dans un climat tropical: chaud et humide. On en deduit que le Briançonnais était situé pres de l'équateur

Grâce à toutes ces informations nous avons fait un schema récapitulatif. Pendant l'ère carbonnifère, il y avait des reliefs, de la végétation, des bassins d'eau marecageuse et un climat tropical. Tant d'informations avec seulement 5 échantillons!

vendredi 6 mai 2011

Aller en bus

Chers lecteurs, nous tenons tout d'abord à vous remercier de votre courage et de votre témérité d'avoir effectué les démarches nécessaires à la consultation de cet article.

Après un réveil difficile, autant pour parents qu'enfants (nous imaginons bien que vous en gardez encore le souvenir douloureux) nous étions sur le départ à 8 : 20, attendant tant bien que mal Mr. Koroloff, chargé de la mission plus que vitale des... goûters.

Nous avons tout de suite essuyé un revers monstrueux lorsque nous avons appris par Jean-Pierre, aimable chauffeur du bus, qu'il nous était impossible de "boire ou de manger". Ce n'était que les débuts des affres d'un terrible périple en direction de Briançon... En effet, nous nous sommes aperçus au bout de quelques heures de trajet que la canicule serait du voyage. Nous pensions pourtant avoir évité la majeur partie de nos problèmes en empêchant le camarade X d'emporter sa guitare dans le bus. Hélas, il ne fût pas long à s'emparer de l'instrument de Raphaël et à nous briser les tympans, pour ne pas dire autre chose.

Au gré des stations services, il n'y eu presque aucun incident à signaler pendant que nous somnolions tous à part cette petite altercation entre notre aimable chauffeur Jean-Pierre et son collègue à qui il s'adressa en ces termes : "Tu vas la bouger ta poubelle, oui ou *censuré* ?!". Il est à préciser que sans sa hargne salvatrice il nous aurait été impossible de continuer le trajet, faute de carburant...

Tandis que nous rôtissions à petit feu sous cette chaleur accablante et étouffante, Quentin effectua un acte héroïque, qui eut pour conséquence d'éviter la mort par asphyxie ou déshydratation des membres de notre compagnie de géologues en herbe. Soudain, il se leva de son siège, se plaça au centre de l'autocar, il leva les bras vers le ciel... Et ouvrit la fenêtre.

Soulagés de notre supplice, nous pûmes alors examiner le paysage en toute sécurité. Après avoir traversé de nombreux tunnels et barrages alpins, alors que nous voguions au gré des méandres routiers à flan de falaises nous eûmes la surprise de constater qu'un des camarades avait "baptisé" le bus à l'aide de son déjeuner, préalablement digéré. Une fois de plus, Jean-Pierre faisant preuve d'un grand professionnalisme utilisa le "kit à vomi" afin de guérir les séquelles de ce pauvre bus.

Profitant ainsi d'une balade au grand air, nous eûmes le loisir d'explorer à foison la campagne environnante ! Quelques minutes plus tard, nous découvrîmes pour la première fois l'El Dorado de la géologie (non sans avoir fait trois fois le tour du rond point), au bout de 10 heures de trajet, la tant attendue Briançon.

Notons tout de même que l'accès au refuge, véritable nid d'aigle, fût difficile à atteindre à cause du dénivelé de la pente. Après avoir rencontré le charmant gérant du gîte, qui nous présenta les règles de vie dans la joie et la bonne humeur nous découvrîmes nos chambres avant de partager un bon et chaleureux dîner.

En écrivant ces lignes, nous avons une pensée pour les rares personnes ayant connaissance de l'existence de ce blog et surtout, ayant eu le courage d'atteindre la fin de cet interminable article.

A suivre...

jeudi 5 mai 2011

BRIANCON: J - 1!!!

Le départ pour Briançon est prévu demain matin à 7h45;
RDV aux statues équestres.